Les matériaux isolants sont de faible densité, ils contiennent de l'air en l'empêchant de circuler. Les produits isolants ont progressé dans le temps comme le Fermacell, les fibres minérales avec la célèbre laine de verre et laine de roche ou des matériaux expansés, genre PVC, polyuréthane ou polystyrène.

Aujourd'hui, les fibres naturelles sont apparues. Plus grande est leur épaisseur, plus grande est leur résistance thermique. Imaginez une épaisseur de 1 mètre de briques pleine ou de 1,50 mètre de béton ou 3,50 de granit remplacé pour la même résistance par simplement 4 cm de laine de verre. Il ne suffit pas de choisir de bons produits isolants pour obtenir une bonne isolation, la pose doit être très soignée.
Les isolants écologiques
Une des grandes qualités des isolants écologiques tels que le Chanvre, la Ouate de cellulose ou la fibre de bois est leur écobilan. Ils ont en effet l’avantage, pour la plupart d’entre eux, de consommer peu d’énergie à la fabrication, ce qui n’est pas le cas des isolants « conventionnels » tels que le polystyrène, le polyuréthane, etc. Ils sont également plus faciles à recycler et proviennent de matières premières d’origine végétale, par nature renouvelables. Le site le Isolation acoustique Montréal, rappelle qu'une autre de leurs qualités vient de leur durabilité.
Pour connaître la performance d’isolation d’un matériau, il faut connaître sa conductivité thermique, lambda, exprimée en W/mK. Ce coefficient indique la chaleur transférée à travers un mètre d’épaisseur de matériau pour une différence de température d’1°C (ou °K) entre l’intérieur et l’extérieur. Plus le lambda est faible, plus le matériau est isolant. La plupart des isolants ont un lambda situé autour de 0,040 W/mK.
La comparaison des conductivités thermiques des isolants est un élément d’aide à la décision nécessaire mais intégré dans un ensemble non dissociable. En effet, d’autres critères sont à prendre en considération lors du choix des isolants tels que :
- leur coût ;
- leur capacité hygroscopique c’est-à-dire leur faculté à absorber le surplus de vapeur d’eau quand l’air est trop humide et à le restituer lorsqu’il s’assèche ;
- leur classement au feu ;
- leur inertie thermique ;
- les effets sanitaires qu’ils provoquent lors de leur mise en œuvre et lors de l’utilisation du bâtiment ;
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