La bioconstruction est en plein essor. Les matériaux d'origine naturelle se retrouvent de plus en plus au sein des maisons, ces derniers procurant le double avantage de participer à la protection de l'environnement, tout en ayant un impact positif sur la santé des occupants du logement.
Qu'ils soient recyclés, d'origine végétale ou minérale, les isolants écologiques favorisent la respiration des murs et permettent à l'humidité de s'évacuer spontanément. Non toxiques et non cancérigènes, ils rendent les maisons plus saines, plus agréables à vivre et anallergiques.
Qu'est-ce qui distingue les isolants écologiques des isolants traditionnels ?
Tout d'abord, la production des isolants verts n'entraîne pas de pollution, puisque les procédés de fabrication dont ils font l'objet n'entraînent que de faibles dépenses énergétiques. De plus, leur protection contre les insectes et rongeurs, les champignons ou le feu, etc. est assurée exclusivement par des adjuvants minéraux non toxiques tels que le sel de bore ou les silicates.
Trois grandes catégories
Les matériaux d'origine végétale sont notamment le lin, le chanvre, le liège et les fibres de bois. Ces matériaux sont proposés indifféremment en vrac (ils permettent alors de remplir une cloison creuse, un plancher de bois, etc.), en rouleaux (ils isolent alors les murs et les rampants de toiture) ou en panneaux (isolation acoustique des sols et des murs).
Les matériaux d'origine minérale sont essentiellement de l'argile expansée, de la perlite et de la vermiculite. Ces matériaux sont commercialisés uniquement en vrac, sous forme de billes ou de granulés. Mélangés à un mortier, ils permettent d'isoler thermiquement et phoniquement.
Les matériaux recyclés, qui apparaissent peu à peu en France, sont la cellulose et le verre cellulaire. Commercialisés en vrac (sous forme de flocons que l'on projette dans des cavités) ou en panneaux (rigides ou semi-rigides), ils opposent une bonne résistance à l'humidité et constituent d'excellents pare-feu.
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